Presse encourageante

Dès le mois de février 2009, Benjamin Jérôme, journaliste au Parisien, pages Essonne, consacre une pleine page au projet :

Le Parisien - L’Arpajonnais va revivre dans un documentaire
Entre 1894 et 1936, il achemina des fruits, des légumes, puis des passagers vers Paris. Un cinéaste prépare un film de cinquante-deux minutes sur ce tram historique.

Les panaches de fumée, la loco qui peine dans les montées, les virées à Paris au milieu des salades… Dites l’Arpajonnais devant un ancien et il vous abreuvera d’anecdotes autour de ce tram qui existait entre 1894 et 1936 et reliait Arpajon aux halles parisiennes via les Hauts-de-Seine et une petite trentaine de haltes. Réalisateur de métier habitant La Ville-du-Bois, Christophe Ramage tente aujourd’hui de ressusciter l’Arpajonnais dans un documentaire de cinquante-deux minutes.
Fin XIXe , il a fallu dix-neuf ans aux élus pour se mettre d’accord sur le tracé de la ligne. Il s’agissait d’approvisionner la capitale en fruits et légumes cultivés autour d’Arpajon. Les rails, incorporés à la chaussée, suivent grosso modo la N 20. Bientôt, des wagons permettent de transporter des personnes. Dans les années 1920, un chansonnier s’amuse de ce « tortillard » et conseille aux voyageurs de s’habiller en sombre : la vapeur de la loco noircit tout. En 1936, le tram disparaît pour faire de la place aux transports routiers. Seuls quelques bâtiments existent toujours. A Longjumeau, l’ancienne gare est devenue une banque. A Sault-les-Chartreux, elle est occupée par les services techniques municipaux.
Mais Christophe Ramage entend bien ressusciter l’Arpajonnais.
« Son histoire, bien présente dans les mémoires, fait écho avec notre présent, dit-il. Aujourd’hui, on parle d’aménager la N 20, de développement durable et de transports collectifs des banlieusards qui montent à Paris… » Depuis trois mois, il recherche témoins*, photos et films d’archives, objets d’époque. Pour nourrir son projet, il a fait appel aux collectionneurs, aux historiens locaux, aux associations s’intéressant au patrimoine… Dans les archives de Gaumont, il a trouvé sept minutes de film : des vues de nuit avec les halles en décor, un accident avec un camion-citerne, le dernier trajet du tram en 1936… Il peut encore compter sur l’interview du dernier contrôleur, réalisée en 1981 par l’historien Jacques Peyraffite, un spécialiste du sujet. Des habitants de Montlhéry lui ont apporté une minute de film d’époque. « J’ai de la matière, dit le documentariste. Mais j’ai encore besoin de documents et de témoignages. »
Benjamin Jérôme | 21.02.2009, 07h00 |

L'historien des transports urbains

Mathieu Flonneau, chercheur au Centre d’Histoire Sociale à l'Université Paris 1 Sorbonne, il est l’auteur de :
« l’auto : la conquête de Paris » de 1910 à 1977
« Paris et l’automobile. Un siècle de passions », Paris, Hachette, 2005.
Tout un passage concerne la circulation des Halles.
« L’automobile à la conquête de Paris. Chroniques illustrées », Paris, Presses de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, 2003.
Certaines de ses chroniques traitent du système circulatoire des halles et des transports en commun, Arpajonnais compris. Lors d'entretiens, il apportera au film une expertise sur l'évolution de l'Arpajonnais et fera le lien avec les aménagements de la région aujourd'hui.

L'historien local

Auteur du livre « Il était une fois l’Arpajonnais », M. Jacques Peyrafitte est un ancien technicien supérieur en électronique, il s’est passionné pour ce tramway pendant des années avant d’écrire ce livre qui fait référence. Il apporte sa précision et sa connaissance en rapportant des anecdotes sur le quotidien de l‘époque.

Le collectionneur

Philippe Bourdelot, collectionneur invétéré de tout ce qui concerne le patrimoine local et surtout du moindre élément concernant l'Arpajonnais. Il a accepté de participer au film en prêtant sa collection de cartes postales qui avoisine les 850 pièces ainsi que plusieurs documents écrits dont d'anciens tickets du PA. Les images sont en cours de numérisations et avec un grand soin.

La société qui produit


Shifter production est une société indépendante crée en 1982, par des auteurs et réalisateurs désireux de maîtriser les conditions de production et de développer leurs projets.
Spécialisée dans les films institutionnels de commande et le documentaire, Shifter Production soutient sans réserve ce projet.

Le Tacot



Ce film réalisé à la gare de St Yon par un certain
M. Bauchet m'a été envoyé par Patrick Lavergne,
je les remercie tous les 2 ici.
il s'agit de la partie sud de la ligne entre Étampes
et Arpajon et non de l'Arpajonnais notre sujet
mais c'est un bon aperçu des archives existantes,
en attendant de vous livrer les images
de Gaumont Pathé.

Pourquoi faire un documentaire ???

Un des vestiges de l'Arpajonnais en arrière plan qui a motivé ma curiosité : l'ancienne gare de Saulx les Chartreux. (photo de Benjamin Jérôme du Parisien)

Habitant la région depuis plus de 20 ans, j'entends parler de l'Arpajonnais régulièrement. De par mon métier, j'ai eu envie de restituer un temps cette époque en mixant dans un même document d'anciens films, des cartes postales, des témoignages et une réflexion historique d'un chercheur en transports urbains. Cet ensemble doit permettre un effet miroir sur la vision que nous avons aujourd'hui de l'aménagement du territoire et de nos transports. J'aime l'idée de faire appel à la mémoire et au patrimoine pour mieux avancer dans nos actes futurs.

Doc en cours


L'Arpajonnais, tramway qui circulait de 1894 à 1936 entre Paris les Halles et Arpajon.