Bonnes fêtes de fin d'année

À tous les lecteurs de ce blog et ou ami(e)s, je souhaite de bonnes fêtes de fin d'année et une nouvelle période de bonheur. 2010 verra naître, avant la fin du premier trimestre, ce documentaire qui occupe tant mon temps et mon esprit. Un grand merci aux personnes qui m'ont aidé, m'aide ou m'aideront...
Tous mes voeux!
Christophe Ramage

les communes s'engagent...

Après La Ville du Bois, Linas et Antony, voici Saulx les Chartreux, Arcueil et Marcoussis qui s'engagent dans la production du documentaire par un contrat de souscription.
Avec les Transports Daniel Meyer comme sponsor, le tour de table de la production s'étoffe et le budget permettra ainsi l'achat d'archives Gaumont Pathé.
Shifter Production attend la réponse de nombreux autres partenaires pour compléter le financement mais c'est en bonne voie.
Arcueil, par l'intermédiaire de M. Moussard, propose même d'utiliser son cinéma pour une projection. Beau lieu pour un lancement...
La Vache Noire, carrefour légendaire, son nom vient-il d'un train à vapeur qui ressemble à l'Arpajonnais ??? avis aux lecteurs.
CR

Entretien avec Mathieu Flonneau

Voilà, l'entretien de l'historien Mathieu Flonneau est terminé!
Nous avons eu la chance de réaliser cet interview dans de bonnes conditions : le planning de M. Flonneau est très chargé mais il s'est libéré pour nous, entre deux cours ou conférences.
Lorsqu'il évoque l'évolution des transports urbains il est intarissable, cela devrait contribuer à enrichir considérablement le film. Il parle aussi bien des Halles de Paris que des difficultés aujourd'hui d'imaginer un nouveau chemin de fer sur route comme l'Arpajonnais. Passionnant!

Son dernier livre écrit avec Vincent Guigueno est en librairie :
De l'histoire des transports à l'histoire de la mobilité.

Tout cela s'est déroulé dans l'arrière salle d'un café parisen du 14ème très sympa et bien équipé puisque nous avons pu utiliser leur vidéo projecteur. Il s'agit de l'Esprit Parisien au 179 Bd Brune. En plus on y mange bien, c'est un peu notre cantine, le midi il y a un menu plus qu'abordable. Merci d'ailleurs à Alexis pour son accueil.

Les prochaines étapes incluent une négociation en cours avec les archives Gaumont Pathé... et l'avancée des partenariats. Puis ce sera le montage!
Au plaisir!

Recherche

Aujourd'hui plusieurs centaines d'images sont numérisées, j'ai repéré environ 10' de films d'époque, vous avez une démo des images de synthèse en cours de fabrication, quelques témoins ont répondu à mes questions devant la caméra et l'historien Mathieu Flonneau va se prêter à l'exercice en fin de semaine.
Pourtant si vous connaissez des personnes qui ont connu l'Arpajonnais, surtout sur Paris, je suis preneur. Si vous avez des objets que l'on peut filmer et insérer dans le montage idem.
N'hésitez pas à laisser des messages, je vous contacterais ensuite, merci.

images de synthèse

Modélisé d'après une maquette, photographiée par Morgane, au Club de Modélisme Ferroviaire d'Arpajon, voici une idée plus moderne de l'Arpajonnais. Fabriqué à ma demande par Colin de la société HOPI, cette animation servira de transition dans le documentaire. Juste un extrait pour le moment, je suis pressé de voir la suite, et vous ?

Deux images issues de la collection de la RATP pour le plaisir


La RATP soutient le projet

 Il faut savoir que les archives (certes, il y en a peu) de la Compagnie du Chemin de Fer du Paris Arpajon sont gérées par la Médiathèque de la RATP. Cette structure possède une magnifique collection sur les anciens tramways, les bus et bien sur le métro de Paris. L'accueil est fort sympathique ce qui m'a permis de faire des recherches dans d'excellentes conditions. Les images fixes et les extraits de films d'époque repérés donnent lieu aujourd'hui à une convention entre Shifter Production et la RATP. 
Grâce à ce nouveau partenaire, nous réunissons une documentation très riche. Les recherches continuent dans l'espoir de dénicher des "perles" inédites, une vielle bobine de film 9/5 de début 1900 auprès d'un particulier par exemple...
Si vous avez des idées... Merci de me les communiquer!
à bientôt

La maquette est filmée, bientôt des images en ligne...

Grâce aux membres du CMFA, nous avons pu filmer l'Arpajonnais en taille réduite mais si vraisemblable, je ne résisterai pas longtemps à mettre des extraits en ligne.
C'était ce mardi 25 août, les vacances sont vraiment finies!
Tout s'est quand même terminé par un pot bien sympathique. Le jour de la fête aux haricots d'Arpajon le Club de maquettisme ferroviaire ouvre ses portes pour le public, allez-y, c'est génial!
à bientôt.

Le parisien en parle

VIVRE EN ESSONNE

Un blog de l’Arpajonnais

LA-VILLE-DU-BOIS

 
 
29.07.2009, 07h00
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Le documentariste Christophe Ramage poursuit son idée de 52 minutes sur l’Arpajonnais, ce tortillard qui reliait Arpajon à  de 1894 à 1936, acheminant fruits, légumes et passagers. Il a créé un blog(http://arpajonnais.blogspot. com) afin de faire part des avancées de son projet. Le documentariste a déjà filmé une dizaine d’interviews d’anciens se souvenant du train. 

Deux villes (La Ville-du-Bois et) sont prêtes à financer le projet. Plusieurs autres communes (Arpajon, Linas, Longjumeau…) et des collectivités locales comme le département pourraient suivre. Le Forum des images, à , est également intéressé. Christophe Ramage cherche toujours des témoignages, documents, objets sur l’Arpajonnais. Contact : 06.08.27.87.48 et christophe.ramage/ laposte.net.

Le Parisien

De projet à production en cours!

Après la commune de La Ville du Bois, qui a tout de suite adhérée au projet, la ville d'Antony, à son tour, vient de signer une convention de souscription.
M. Daniel Meyer ,PDG des transports du même nom, nous assure aussi de son soutien tant par un sponsoring que par la mise à disposition d'archives. Il faut dire que l'entreprise existait avant l'Arpajonnais, pendant et après. Une belle longévité qu'accompagne de superbes images.
Plusieurs autres institutions et structures sont en attente de délibération.

Le projet n'est donc plus un projet mais bien une production en cours.

Bientôt s'ouvrira aussi une souscription pour les particuliers qui souhaiteraient acquérir le DVD, n'hésitez pas à laisser un message ou un commentaire en ce sens.

Ce bilan très positif de milieu d'été confirme l'intérêt que suscite l'Arpajonnais.

Des témoins enthousiastes...

Depuis quelques semaines, je rencontre des personnes qui par leur histoire ont croisé l'Arpajonnais et c'est formidable. Formidable de les écouter des heures parler de leur passé. Évidemment, je les fruste un peu avec mon angle de vue très ciblé sur le tramway en question alors que certains me parlent aussi de la guerre, de la résistance et de bien d'autres sujets passionnants. Seulement cet Arpajonnais a tellement marqué les mémoires de ces "anciens" qu'ils me montrent des images de l'époque et que le dialogue est riche à souhait, bien sûr j'use de ma caméra pour enregistrer ces moments de connivence. Je dis ces "anciens" car pour avoir connu l'Arpajonnais avant sa fin en 36 pour les voyageurs et en 37 pour les marchandises forcément, il faut avoir un peu vécu.
je remercie donc toutes ces personnes que vous découvrirez un jour dans le film. Elles jalonnent le tracé d'Arpajon à Paris avec des anecdotes parfois croustillantes.

Modélisme et Arpajonnais du nouveau

Pour matérialiser un peu l'Arpajonnais, voici un blog de référence, celui du Club de Modélisme Ferroviaire d'Arpajon : http://cmfa.rmc.fr/2/ ou cliquer sur le titre de l'article.
Vous verrez le magnifique travail de reconstitution réalisé par des passionnés.
Cette association est présidée par M. Guy Brun qui m'a donné de précieux conseils.

Je vais filmer ces superbes maquettes pour les insérer dans le documentaire dès le 25 août car le Club sort son décor de 12 m X 3 spécifiquement pour le film. Voilà qui promet une belle aventure, merci à eux!


Bilan au 3 juin 2009

Aujourd'hui plus de 100 cartes postales (principalement issues de la collection de Philippe Bourdelot mais aussi généreusement envoyées par Pascal Baugnies ou M. Guihou), et des photos personnelles issues des albums de familles (merci notamment à Christine Dramard) complètent les images d'archives de la RATP. Il existe aussi environ 6' d'extraits de films d'époque qui montrent l'Arpajonnais chez Gaumont Pathé Archives, environ 20" à la RATP et quelques films de particuliers comme celui de 30" environ prêté par la famille Meyer. Le Forum des Images de Paris possède aussi quelques titres ainsi que le CNC. Une recherche minutieuse qui n'est pas terminée bien au contraire surtout si ce blog permet à des particuliers de nous contacter pour étoffer cette banque de données. Je recherche aussi activement des objets tel un uniforme, un sifflet ou une casquette pour de minis reconstitutions.
Je tenais à faire ce point, raison d'être de ce blog. Pour les personnes que j'aurais oubliées de citer cette fois, je réitérerai de petits bilans réguliers mais qu'ils m'en excusent tout de même.

Christophe Ramage

Presse encourageante

Dès le mois de février 2009, Benjamin Jérôme, journaliste au Parisien, pages Essonne, consacre une pleine page au projet :

Le Parisien - L’Arpajonnais va revivre dans un documentaire
Entre 1894 et 1936, il achemina des fruits, des légumes, puis des passagers vers Paris. Un cinéaste prépare un film de cinquante-deux minutes sur ce tram historique.

Les panaches de fumée, la loco qui peine dans les montées, les virées à Paris au milieu des salades… Dites l’Arpajonnais devant un ancien et il vous abreuvera d’anecdotes autour de ce tram qui existait entre 1894 et 1936 et reliait Arpajon aux halles parisiennes via les Hauts-de-Seine et une petite trentaine de haltes. Réalisateur de métier habitant La Ville-du-Bois, Christophe Ramage tente aujourd’hui de ressusciter l’Arpajonnais dans un documentaire de cinquante-deux minutes.
Fin XIXe , il a fallu dix-neuf ans aux élus pour se mettre d’accord sur le tracé de la ligne. Il s’agissait d’approvisionner la capitale en fruits et légumes cultivés autour d’Arpajon. Les rails, incorporés à la chaussée, suivent grosso modo la N 20. Bientôt, des wagons permettent de transporter des personnes. Dans les années 1920, un chansonnier s’amuse de ce « tortillard » et conseille aux voyageurs de s’habiller en sombre : la vapeur de la loco noircit tout. En 1936, le tram disparaît pour faire de la place aux transports routiers. Seuls quelques bâtiments existent toujours. A Longjumeau, l’ancienne gare est devenue une banque. A Sault-les-Chartreux, elle est occupée par les services techniques municipaux.
Mais Christophe Ramage entend bien ressusciter l’Arpajonnais.
« Son histoire, bien présente dans les mémoires, fait écho avec notre présent, dit-il. Aujourd’hui, on parle d’aménager la N 20, de développement durable et de transports collectifs des banlieusards qui montent à Paris… » Depuis trois mois, il recherche témoins*, photos et films d’archives, objets d’époque. Pour nourrir son projet, il a fait appel aux collectionneurs, aux historiens locaux, aux associations s’intéressant au patrimoine… Dans les archives de Gaumont, il a trouvé sept minutes de film : des vues de nuit avec les halles en décor, un accident avec un camion-citerne, le dernier trajet du tram en 1936… Il peut encore compter sur l’interview du dernier contrôleur, réalisée en 1981 par l’historien Jacques Peyraffite, un spécialiste du sujet. Des habitants de Montlhéry lui ont apporté une minute de film d’époque. « J’ai de la matière, dit le documentariste. Mais j’ai encore besoin de documents et de témoignages. »
Benjamin Jérôme | 21.02.2009, 07h00 |

L'historien des transports urbains

Mathieu Flonneau, chercheur au Centre d’Histoire Sociale à l'Université Paris 1 Sorbonne, il est l’auteur de :
« l’auto : la conquête de Paris » de 1910 à 1977
« Paris et l’automobile. Un siècle de passions », Paris, Hachette, 2005.
Tout un passage concerne la circulation des Halles.
« L’automobile à la conquête de Paris. Chroniques illustrées », Paris, Presses de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, 2003.
Certaines de ses chroniques traitent du système circulatoire des halles et des transports en commun, Arpajonnais compris. Lors d'entretiens, il apportera au film une expertise sur l'évolution de l'Arpajonnais et fera le lien avec les aménagements de la région aujourd'hui.

L'historien local

Auteur du livre « Il était une fois l’Arpajonnais », M. Jacques Peyrafitte est un ancien technicien supérieur en électronique, il s’est passionné pour ce tramway pendant des années avant d’écrire ce livre qui fait référence. Il apporte sa précision et sa connaissance en rapportant des anecdotes sur le quotidien de l‘époque.

Le collectionneur

Philippe Bourdelot, collectionneur invétéré de tout ce qui concerne le patrimoine local et surtout du moindre élément concernant l'Arpajonnais. Il a accepté de participer au film en prêtant sa collection de cartes postales qui avoisine les 850 pièces ainsi que plusieurs documents écrits dont d'anciens tickets du PA. Les images sont en cours de numérisations et avec un grand soin.

La société qui produit


Shifter production est une société indépendante crée en 1982, par des auteurs et réalisateurs désireux de maîtriser les conditions de production et de développer leurs projets.
Spécialisée dans les films institutionnels de commande et le documentaire, Shifter Production soutient sans réserve ce projet.

Le Tacot



Ce film réalisé à la gare de St Yon par un certain
M. Bauchet m'a été envoyé par Patrick Lavergne,
je les remercie tous les 2 ici.
il s'agit de la partie sud de la ligne entre Étampes
et Arpajon et non de l'Arpajonnais notre sujet
mais c'est un bon aperçu des archives existantes,
en attendant de vous livrer les images
de Gaumont Pathé.

Pourquoi faire un documentaire ???

Un des vestiges de l'Arpajonnais en arrière plan qui a motivé ma curiosité : l'ancienne gare de Saulx les Chartreux. (photo de Benjamin Jérôme du Parisien)

Habitant la région depuis plus de 20 ans, j'entends parler de l'Arpajonnais régulièrement. De par mon métier, j'ai eu envie de restituer un temps cette époque en mixant dans un même document d'anciens films, des cartes postales, des témoignages et une réflexion historique d'un chercheur en transports urbains. Cet ensemble doit permettre un effet miroir sur la vision que nous avons aujourd'hui de l'aménagement du territoire et de nos transports. J'aime l'idée de faire appel à la mémoire et au patrimoine pour mieux avancer dans nos actes futurs.

Doc en cours


L'Arpajonnais, tramway qui circulait de 1894 à 1936 entre Paris les Halles et Arpajon.